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Histoire du Prophete.
10 juin 2007

Le décès du Prophète


Signes d’adieu

Après le parachèvement de la religion et le contrôle par l’Islam de toute la situation, des signes d’adieu à la vie et aux vivants commencèrent à apparaître chez le Messager d’Allah, des signes que l’on pouvait lire dans ses paroles et dans ses actes. Au mois du Ramadan de l’an 10 de l’Hégire, il fit retraite pendant 20 jours, alors que d’habitude, il ne se retirait que pendant 10 jour, Jibril, par deux fois étudia avec lui le coran. Il dit lors de son pèlerinage d’adieu : « Je ne sais pas si je vous reverrai l’année prochaine en ce même lieu ». Il dit aussi alors qu’il était à Jamratil-Akba : « apprenez de moi vos rites. Ceci est mon dernier pèlerinage ». La sourate « An-Nasr » (la victoire) lui fut révélée au milieu  de la période du Tachrik. Alors, il sut  qu’il s’agissait là d’un signe d’adieu et que son âme allez le quitter.

Au début du mois de Safar de l’an 11 de l’Hégire, le Prophète se rendit à Ohod et fit une prière de recueillement pour le repos de l’âme des martyres, en signe d’adieu. Par la suite il s’en alla au Mimbar et dit : « Je vais vous devancez. Je vous sers de témoin. Par Allah j’observe à présent  ma destination. On m’a donné les clés donnant accès aux trésors de la terre (ou les clés de la terre). Par Allah ! Ce que je crains, ce n’est pas que vous retourniez à l’associationnisme après moi, toutefois je crains que vous ne vous mettiez à rivaliser. 

Un jour, il sortit, vers minuit et se rendit à Al-Bakia ou il demanda pardon pour les morts, disant : « Que la paix soit sur vous, occupants des tombes, Les vivants vous plaignent pour votre sort, mais les tentations de la vie arrivent comme les moments d’une nuit de ténèbres. Elles se succèdent et les dernières sont pires que les premières ». Il leur fit une annonce en ces termes : » Nous allons bientôt vous rejoindre ».

Début de la maladie

Au huitième ou au vingt et neuvième jour du mois de Safar de l’an 11 de l’Hégire, un lundi, le Messager d’Allah assista à un enterrement à Al-Bakia. Alors qu’il s’en revenait, il eut des maux de tête accompagnés d’une forte chaleur dont on voyait les effets au-dessus du bandeau qu’il portait à la tête. Malade depuis onze jours, il ne cessait pourtant de diriger les prières, Au total la maladie aura duré 13 ou 14 jours.

La dernière semaine

    

La maladie devint plus intense. Le Prophète se mit à interroger au sujet de ses femmes. A ce regard il disait : « Où dois-je aller demain ? Où dois-je aller demain ? ». Celles-ci comprirent son propos et l’autoritaires à aller ou il voulait. Il se dirigea vers chez Aicha, marchant entre Al-Fadl ibn Abbas et Ali ibn Abdil-Mouttalib, la tête bandée, cheminant pas à pas au point d’entrer chez celle-ci et c’est la qu’il passa la dernière semaine de sa vie Aicha récitait des versets ainsi que les prières qu’elle avait pu mémorisées, grâce au Messager d’Allah. Après une telle récitation, elle lui soufflait au visage et le massait de sa main dans l’espoir que son acte comporterait de la bénédiction.

Cinq jours avant le décès

Un mercredi, cinq jours avant le décès, le Prophète eut de la fièvre dans tout le corps. Les maux de tête s’accentuèrent et alors, évanoui, il dit : « Versez sur moi sept récipients d’eau puisée dans différents puits, avant que je n’aille vers les gens leur faire des recommandations.  On le fit s’asseoir dans un récipient et ensuite lui versa l’eau au point qu’il se mit à dire : « Ça suffit, a suffit ». Apres cela, il se sentit soulagé et alors, entra dans la mosquée la tête entourée d’un bandeau enduit de graisse. Il s’assit sur le Mimbar et, entouré d’une foule, prononça un discours qu’il exprima en ces termes : « Qu’Allah maudisse les juifs et les chrétiens ! Ils ont adopté comme tombe les mosquées de leurs Prophètes ».

Dans certain rapport, la formulation est la suivante : « Qu’Allah combatte les juifs et les chrétiens car ceux-ci ont adopté comme mosquée les tombes de leur prophètes ». Il dit aussi : « N’adopter pas ma tombe comme une idole à adorer ». D’autre part, il s’exposa à la vengeance en disant : « Que ce dont j’avais fouetté le dos se vengent, voici mon dos. Que ce dont j’avais brisé la réputation ce vengent ». Cela dit, il descendit, accompli la prière du Dhohr puis retourna sur le minbar. Alors il reprit sont repos, les recommandations et autres. A ce niveau, quelqu’un dit : « Tu me dois trois dirhams ». A cela, il répondit : « Donne les lui toi Fadl », puis fit des recommandations au sujet des Ansar, en ces  termes : « Je vous recommande les Ansar car il constitue ma chaise et ma malle. Ils ont fait leurs devoirs et à présent ils leur restent de jouir de leur droits. Accepter leurs bienfaisance et  pardonner leurs mauvaises actions ». Dans un autre rapport il dit : « Les gens deviennent plus nombreux. Les Ansar, eux, deviennent moins nombreux, aux points d’être comparable à du sel dans un mets. Alors, quiconque d’entre vous détient un pouvoir par lequel il est en mesure de nuire ou de bien faire, n’a qu’à accepter leurs bienfaits et pardonner leurs mauvaises actions. » A cela il ajouta : « Allah avait choisi un serviteur entre deux choses : lui faire obtenir tout ce dont il avait besoins dans la vie et le faire profiter de ce qu’il y a auprès de lui. Le serviteur préféra la deuxième position ». Sur ces mots selon Abi sa’id Al-Khoudri, Abou Bakr pleura et dit : « Nous te rachetons en t’offrant à la fois nos pères et nos mères ». Rempli d’admiration, les gens dirent : « Regardez ce vieillard ! Le Messager d’Allah raconte qu’Allah avait fait choisir entre les délices de la vie et ce qu’il y a auprès de lui et voilà qu’il se met à dire : «  Nous te rachetons en t’offrant nos pères et nos mères ». Le serviteur en question était le Messager d’Allah. Abou Bakr en sait plus que nous ». Par la suite, le Prophète dit : « L’homme le plus généreux à mon égard dans sa compagnie et dans ses biens est Abou Bakr. Si je devais choisir un ami autre que mon seigneur c’est lui que je choisirais comme ami ». Toutefois la fraternité et l’amour dans le cadre de l’islam, ne laissent, dans la mosquée, s’ouvrir aucune porte, sauf celle d’Abi Bakr.

Quatre jours avant le décès

Un jeudi, quatre jours avant le décès, le Messager d’Allah dit sous l’effet de la douleur : « Venez je vais vous rédiger un document qui permettra de ne pas vous perdre ». Il disait ceci en présence des gens dont Omar ibn Al-Khattab. Celui-ci alors, dit : « Il vous parle sous l’effet de la douleur, vous avez le coran, le livre d’Allah vous suffit ». Toutefois les gens divergèrent et ce met à discuter. Certains d’entre eux dirent : «  Approcher le Messager d’Allah va vous rédiger un document ».

D’autre épousèrent le point de vue d’Omar. Lorsque les discutions eurent atteint leur paroxysme, le Messager d’Allah dit : « Allez vous en ! ».

Ce jour là, il fit trois recommandations : Expulser les juifs, les chrétiens et les polythéiste de la péninsule arabes, traiter les délégation comme a l’accoutumée. S’agissant de la troisième recommandation le rapporteur ne s’en souvient pas. Il se peut que celle-ci ce reporte de la prise en considération du livre et de Sunna, à la mise en route de l’armée d’Osama ou à la prière et à la bienfaisance. Jusqu'à ce jour, le Prophète dirigeait toutes les cinq prières, malgré sa maladie, c'est-à-dire jusqu'à jeudi situé à 4 jours de sa mort.

Ce jour là, il dirigea la prière du Maghrib ou il récita la sourate « Al-Moursalat » comme à l’accoutumée. Au Icha la maladie devint plus grave l’empêchant même de sortir de chez lui pour aller à la mosquée. A cet égard Aicha raconte : «  Le Prophète dit : « les gens ont-ils prié ? »  Nous répondîmes : «  Non ! Messager d’Allah, il sont en train de t’attendre ». Il reprit : « Mettez moi de l’eau dans le récipient ». Nous mimes de l’eau dans celui-ci. Alors il se leva ensuite allait ce levait avant de s’évanouir. Revenu à lui il dit : « Les gens ont-ils prié ? » Sur ces mots il s’évanouit une deuxième fois, puis une troisième fois avant de s’évanouir comme la première fois, lorsqu’il essayait de se lever. Apres cela il envoya auprès d’Abi Bakr lui donnant l’ordre de diriger la prière. En ces jours celui-ci dirigea dix-sept prières, ce qu’il n’avait jamais fait du vivant du prophète : la prière du  Isha du jeudi, la prière du Fajr du lundi et quinze autre prière entre les deux jours en question.  Aicha consultât  trois ou quatre fois le Prophète  lui demandant de retirer l’imamat de Abi bakr  de manière à ce que les gens ne fussent pas pessimistes à sont égard. Celui-ci, toutefois, refusa et dit : «  Vous étés les compagnes de Youssouf. Allez voir Abou bakr ! Qu’il dirige les prières ».

Un ou deux jours avant le décès

Le samedi ou le dimanche le Prophète sentit mieux et escorté par deux hommes  sortit  pour effectuée la prière du Dohr. C’était Abou bakr qui dirigeait la prière

Le voyant venir, celui-ci se mit à replier mais il lui fit un signe, lui ordonnant de ne pas reculer ; après quoi il dit : « Installait moi à côté de lui ». Les deux hommes alors l’installèrent à côté, a gauche d’Abi bakr. Celui-ci imita la façon de prier du prophète et faisait écouté au gens le Takbir.

Un jour avant le décès

Le dimanche, le jour avant le décès  le Messager d’Allah affranchit ses esclaves, fit une aumône de six ou sept dinars qu’il avait avec lui et donna ses armes aux musulmans. La nuit, Aicha envoya sa lampe chez une femme disant : «  mets-nous de l’huile de graisse dans notre lampe ».La cuirasse du prophète était hypothéquée chez un juif pour 30 Sâ d’orge.

Le dernier jour

Selon Anas ibn Malik, les musulmans, alors qu’ils accomplissaient la prière du Fajr du lundi, prière dirigée par Abi bakr furent surpris de voir le Prophète lever le voile séparant la mosquée de la maison d’Aicha pour leur jeter un regard à un moment où ils étaient en rangs. Ce faisant, il sourit et rit. Alors Abou bakr se ravisa et voulu regagner les rangs pensant que le Messager d’Allah aller prendre par à la prière. Les musulmans, à en croire Anas, furent alors remplis de joie. Toutefois par un signe de main le Messager d’Allah leur donna l’ordre de continuer la prière et ensuite, restant dans la chambre, lâcha le voile de séparation.

Après cette prière le Prophète ne vécu pas jusqu’à une autre. Peu après le milieu de la matinée il appela sa fille Fatima et lui souffla quelque chose à l’oreille. Alors en pleurant celle-ci s’en alla. Il l’appela une deuxième fois puis lui souffla autre chose. Cette fois celle si elle éclata de rire. A ce sujet Aicha dit : « Après cela nous avons interrogé Fatima cherchant a être informer et celle-ci nous dit : « Le prophète m’a dit qu’il allait mourir et j’ai pleurer. Ensuite il m’a informé que de toute sa famille je serai la première à le rejoindre et j’ai alors éclaté de rire ». Le Prophète annonça à Fatima qu’elle était la maîtresse des femmes des mondes.

Constatant le chagrin qui envahissait le Messager d’Allah, celle-ci dit : « Je plains mon père » Toutefois le Prophète dit : « Ton père n’aura plus de chagrin à partir de ce jour » Il appela Al-Hasan et Al-Housayn leur donna un baiser et recommanda le bien à leur égard, puis fit venir ses épouses auxquelles il consacra des exhortations et des rappels. Sa douleur s’intensifiait, mêlée du poison qu’il avait consommé à Khaybar. A cet égard il disait : «  Aicha je ne cesse de sentir l’effet du mets que j’avais consommé à Khaybar. Je sens à présent mon artère aorte se rompre à cause de ce poison ».

Il s’était couvert le visage avec un morceau à lui qu’il enlevait toutes les fois qu’il ce sentais gêner disant : «Il en est ainsi ». Ses dernières paroles et ses dernières recommandations au gens furent : « Qu’Allah maudisse les  juifs et les chrétiens qui ont adopté comme mosquée la tombe de leurs prophètes (avertissement contre les pratique de celle-ci) ne confinez pas ma religion en arabie. » Il fit aux gens une recommandation en disant : «  La prière, la prière et la bienfaisance ». Cela, il le répéta plusieurs fois.

L’agonie

L’agonie commença. Aicha l’appuya sur elle tout en disant : «  il est des faveurs q’Allah m’a accordé le fait que le Messager d’Allah meure chez moi appuyé contre ma poitrine et qu’au moment de sa mort s’unissent ma salive et la sienne ».

A ce moment précis, entra Abou-Rahman ibn Abou Bakr tenant dans sa main un cure- dents. Alors je lui dit : « Je te donne » ? Il opina la tête. Ensuite je lui donnai et il tint fortement, après, je lui dis : « Veux-tu que je te le ramollisse »? Il opina la tête. Alors je ramolli le cure dents après quoi il le réclama. Un certain rapport précise que le prophète s’est bel est bien curé les dents. Alors que devant lui se tenez une cafetière contenant de l’eau, il se mit à y introduire ses mains pour ensuite les passer sur son visage en disant : « il n’y a de divinité en vérité qu’Allah. Certes la mort comporte un état comateux ».

Dès qu’il eu fini de se curer les dents il leva sa main ou son doigt et du même coup son regard était tourné vers le plafond. Ses lèvres bougèrent. Alors Aicha lui prêta l’oreille et l’entendu dire : « Avec ceux à qui tu as accordé tes faveurs parmi les Prophètes, les véridiques, les martyrs et les vertueux. Seigneur ! Pardonne-moi ! Sois clément avec moi ! Fais-moi rejoindre l’éternel ! Seigneur ! L’éternel ». Il répéta trois fois les dernières paroles puis sa main s’inclina et il rejoignit l’éternel. Certes nous appartenons à Allah et c’est à lui que nous retournerons.

Cet évènement eu lieu un peu après le milieu de la matinée du lundi 12 du mois de Rajab Al-Awwal de l’an 11 de l’hégire, alors que le Messager d’Allah avait 63 ans et 4 mois.

La grande tristesse des compagnons

La douloureuse nouvelle se répandit. Médine s’obscurcit dans ses compartiments et ses horizons. A cet égard, Anas dit : « Je n’ai  jamais vu un jour aussi beau et lumineux que celui ou nous avons rencontrer le Messager d’Allah. Je n’ai jamais vu un jours aussi obscure et aussi laid où celui-ci nous a quittés ».

Après la mort du Prophète, Fatima dit : «  Mon père a été rappeler à Allah. Son abri sera le paradis firdaws. Nous en annonçons la mort à Jibril ».

La position de Omar

Omar ibn el Khattab, debout se mit à dire : « Certains des hypocrites prétendent que le Messager d’Allah est mort, Non ! Le Messager d’Allah n’est pas mort il est allé auprès de son seigneur de la même manière que l’avait fait Moussa ibn Imran qui, pendant 40 nuits avait quitté son peuple pour en suite rejoindre celui-ci, après qu’on eût. dit qu’il été mort. Par Allah ! Le Messager d’Allah reviendra à coup sûr et coupera les mains et les pieds de ceux qui prétendent qu’il est mort. »

La position d’Abi Bakr

       Abû Bakr arriva en provenance de sa maison située à As-Sanh monté sur un cheval. Il descendit et entra dans la mosquée sans rien dire à personne. Aussitôt les gens vinrent à lui, laissant Omar là où il était. Alors, Abû Bakr dit : « A Présent, ceux d’entre vous qui adoraient Mohamed, qu’ils sachent que Mohamed est mort. Ceux d’entre vous qui adoraient Allah, qu’ils sachent qu’Allah est vivant et ne saurait mourir. En effet Allah dit :

« Mouhammad n' est qu' un messager - des messagers avant lui sont passés. S’il mourait, donc, ou s’il était tué, retourneriez-vous sur vos talons ? Quiconque retourne sur ses talons ne nuira en rien à Allah; et Allah récompensera bientôt les reconnaissants. » Sourate 'La famille d'Imran verset 144.

         Selon Ibn Al-Moussayyib, Omar dit : « Par Allah ! Dès que j’entendis Abi Bakr récité le verset, je me sentis vide au point de basculer et de m’affaisser à terre. C’est alors que je compris que le Messager d’Allah n’était plus ».

Préparatifs et modalités de l’enterrement

         La divergence au sujet de la succession alla à bon train avant les préparatifs. Il eut des discussions des dialogues et des polémiques entre les Mouhajirins et les Ansars à Saqifat Bani Saida. Finalement, ils s’entendirent sur Abi Bakr comme successeurs (calife).

         Toute la journée du lundi fut consacrée à cette discussion. Les gens ne s’occupèrent des préparatifs de l’enterrement que tard dans la nuit du mardi. C’était presque vers le matin.

                     Pendant ce temps le corps béni du Prophète était sur le lit, couvert d’une robe de soie noir et inaccessible dans la mesure où la famille avait refermé la porte. Le mardi, on fit le toilettage du Messager d’Allah sans lui ôter ses vêtements. Les toiletteurs était Al-Abbâs, Ali, Alfadl et Kathm (les 2 fils d’Al Abbas), Sakran, l’esclave affranchi du Messager d’Allah, Oussama ibn Zayd et Aws ibn khouli. Al Abbas et Kathm le retournaient ; Oussama et Sakran déversaientt l’eau, Ali faisait le toilettage et Aws l’appuyait contre sa poitrine. On le lava trois fois avec de l’eau contenant du cidre (le jujubier). L’eau provenait d’un puit appelé Al-Ghars, appartenant à Saad ibn Khaythama et situé à Kouba, puits de l’eau dans lequel il avait l’habitude de boire. Par la suite, on l’enveloppa dans trois vêtements blancs ne comportant ni chemise ni turban. La place on l’on devait l’enterrer suscita ensuite une divergence.

           A cet égard, Abou Bakr dit : « Moi j’ai entendu le Messager d’Allah dire : « Tout Prophète qui décède est enterré au lieu même du décès ». Sur ce, Abou Talha souleva le lit de mort, creusa en dessous et fit de la tombe un sépulcre.

          Apres cela, les gens entrèrent dans la chambre par vague de dix et prièrent sur le Messager d’Allah individuellement, sans nul besoin d’un imam. D’abord, ce fut les gens de sont clan qui accomplirent leurs prières, suivis des  Mouhajirines et des Ansars, les femmes aussi prières sur lui, après les hommes. Enfin prièrent sur lui les enfants et d’autres femmes.

          Toute la journée du mardi fut consacrée à ces prièrent et cela s’étendit jusqu’au début de la nuit de mercredi. A propos de l’enterrement Aicha dit : « Nous ne sûmes qu’on enterrait le Messager d’Allah que lorsque nous eûmes entendu le bruits des pelles dans les profondeurs de la nuits. » Un certain rapport mentionne : « A la fin de la nuit du mercredi. »

A ce propos Ibn Abbas dit : « Par Allah ! On eu dit que les gens ne savaient par qu’Allah avait révélé un tel verset avant sa récitation par Abi Bakr. Tous saisirent le verset qu’ils se mirent à répéter sans exception ».

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